Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Destination Tahiti
27 mai 2006

Bienvenue à Pamatai

Lundi 20 mars 2006

L'appentis, c'est bien, c'est spacieux, mais qu'est-ce qu'il y fait chaud ! C'est que j'ai pas de ventilateur COMME CERTAINS, Moi ! Il y a aussi eu de l'orage, de la pluie, plus les ressorts du matelas qui me rentraient dans les côtes... Bref, il est 6h et je sais pas trop où j'habite... J'entends Philoo se préparer pour aller au boulot. Problème : pour aller dans le séjour, il faut passer soit par la salle de bains, soit par la chambre des parents où Papa dort encore. J'opte pour la chambre, à pas de velours.vuemoorea1 Clau et Maman sont déjà sur la terrasse en train de déjeuner.
Le temps est plutôt clair, ce matin, et on a une jolie vue sur Moorea. On se prépare tranquillement (qu'est-ce que je vais mettre aujourd'hui ????), colliersfleurspuis petite photo souvenir sur la terrasse avec nos jolis colliers de fleurs qui ont assez bien tenu le coup compte tenu de la chaleur (on va dire que à gauche c'est Clau et à droite c'est moi. Ca sera plus pratique pour la suite). Et oui, il n'est que 10 heures, mais il fait déjà chaud et lourd. C'est aussi ça les tropiques. Allez, tout le monde en voiture, direction l'aéroport pour aller chercher les pass des vols inter-îles au bureau de Air Tahiti. Puis nous reprenons la RDO (Route de Délestement de l'Ouest = périphérique... on ne rit pas : super important, le périphérique) pour faire un saut jusqu'à Papeete - prononcez Pa-pé-é-té -, histoire de voir enfin à quoi ça ressemble. Nous arrivons par le quartier des administrations puis rejoignons le boulevard Pomare (du nom de l'ancienne famille royale) qui borde le front de mer. Et là, un bon quart d'heure pour trouver une place. On se croirait dans mon quartier. Vous ne connaissez pas les embouteillages de Papeete ? Ils sont pourtant légendaires dans tout l'archipel. Bref, nous voilà à la recherche du marché, une grande halle qui, au premier abord ne semble pas très animée. Il faut dire qu'ici, pour espérer trouver ce qu'on veut, mieux vaut venir tôt. Aux alentours de 6 - 7 heures du matin. Alors 11 heures, vous pensez ! Du côté des étals de viande et de poisson, ça rappelle un peu les magasins d'alimentation en URSS à la grande époque. Maman nous trouve quand même de quoi déjeuner à midi et discute un brin avec la marchande (étonnant non ?)... Je sais pas ce qu'elles se sont dit, mais ce que je sais c'est qu'il n'y aura pas moyen ensuite de savoir de quel poisson on a mangé !

mairiepapeete_21mairiepapeeteComme les escalators sont en panne, nous renonçons à la visite de l'étage supérieur où sont installés les marchands de paréos et d'artisanat (les curios). Mais pas de panique, les deux derniers jours du séjour seront consacrés quasi exclusivement à la pêche aux cadeaux et souvenirs.
Nous faisons un tour rapide dans le quartier en nous arrêtant devant la splendide mairie, avant de rentrer car Philoo doit nous rejoindre pour le déjeuner.

Tandis que, sous la chaleur écrasante, Philoo repart pour l'aéroport, et que certaines se laissent tenter par un petit roupillon post-déjeuner (malheureusement pas devant Derrick : elles n'ont pas encore trouvé comment marche le décodeur du satellite. Ouf! un peu de répit), je me mets à la vaisselle. J'adoooore la vaisselle. Si si, je vous jure. Il est prévu de redescendre ensuite sur Papeete pousser la visite un peu plus loin. Malheureusement, alors qu'on s'apprête à partir, l'orage éclate et des bourrasques de vent accompagnées de trombes d'eau se déversent sur le quartier, en commençant par la droite de la terrasse (à gauche c'est encore sec) pour finir par nous entourrer complètement. Une vraie pluie tropicale, violente, intense, qui vous décourage de mettre le nez dehors. Y'a plus qu'à attendre que ça passe. Mais, alors que la pluie se calme et que le ciel s'éclaircit, le temps de se préparer et voilà la deuxième fournée. C'est ça Tahiti ? Les îles où il fait toujours beau ?

A 15h30, pluie ou pas pluie (il ne tombe maintenant que quelques gouttes), nous levons quand même le camp. De toute façon, il fait tellement chaud que mouillé ou pas c'est du pareil au même. Papa nous dépose, Maman, Clau et moi, devant le temple de Paofai afin que nous puissions remonter tout le boulevard Pomare à pieds. On doit se retrouver dans deux heures devant le syndicat d'initiative sur le quai d'honneur. En avant pour la visite touristique... presque aussitôt interrompue par la visite du Pier Import où Maman et Clau ne peuvent s'empêcher de rentrer.... Alors là, oui, je fais la gueule ! Y'a les mêmes à Paris et à Montpellier. J'ai quand même pas fait tous ces kilomètres, toutes ces heures de vol et affronté tous ces fonctionnaires américains pour visiter un Pier Import !
Quelques achats plus tard (C'est bon, vous pouvez aller manger chez mon frère, maintenant il a des assiettes à dessert), nous reprenons notre chemin, indifférentes aux voitures qui manquent de peu de nous éclabousser, pour faire un petit détour par le quartier des administrations : bougainville2parcbougainville1
l'assemblée territoriale, le palais du gouverneur, puis le Parc Bougainville, puis une boutique de perles dont le patron annonce à Maman qu'il lui fait moitié-prix parce qu'elle est de Montpellier... Tu parles...

tahitianprincess_pptAmarré au quai d'honneur, nous découvrons bientôt le Tahitian Princess, navire "légendaire" et petit frère du non moins légendaire Pacific Princess qui égayait les après-midi d'été de mon enfance dans "La Croisière s'amuse" (oui, j'avoue).

cathedraleDe l'autre côté du boulevard, côté Terre, se dresse la cathédrale Notre Dame de l'Immaculée Conception.

retroPapa nous attend tranquillement attablé au "Rétro". Petite séquence émotion, puisque c'est dans le restaurant au dessus de ce bar qu'est décédé un certain Joe Dassin le 20 août 1980. Oui, je suis fan et je l'assume !

sunsetpamatai1La nuit tombe et nous voilà de retour à Pamatai, quartier plutôt populaire de Faaa (la commune voisine de Papeete, sur laquelle se trouve aussi l'aéroport), assez calme et agréable à première vue. Pour y aller, la route grimpe raide, et pour en descendre par certains chemins, il faut une certaine témérité ou beaucoup d'habitude. D'ailleurs Philoo vous dira qu'à vélo, c'est bien à la descente, mais quand il a fallu rentrer... il a finalement renoncé à aller au boulot en vélo. Tout  le monde ne s'appelle pas Richard Virenque. Mais à part ça, on y est bien. Et puis les couchers de soleil sur Moorea sont splendides (dédicace spéciale Mp). En tout cas, on y est assez bien pour somnoler dans le fauteuil sur la terrasse. Ca y est, c'est le coup de barre de 18h. On m'avait pourtant prévenue.

Pour ce soir, Philoo a réservé au restaurant japonais de l'hôtel Sofitel. J'ai un peu du mal à ouvrir un oeil pour monter dans la voiture, mais bon, quand faut y aller... Au restaurant, nous sommes installés en ringuette autour d'une grande plaque de cuisson où le Chef va officier sous nos yeux émerveillés. Super, c'est comme dans les films ! Allez, pour fêter ça, c'est cocktail pour tout le monde. Sans alccol SVP. Déjà que je tiens pas beaucoup debout... Comme nos breuvages arrivent, un groupe de sept personnes nous rejoint autour de la "table". L'un des convives engage la conversation en anglais avec Philoo. Il est japonais (Un vrai ! Comme à Paris !) et capitaine de pêche au thon. J'aurais préféré un capitaine de pêche à l'espadon genre George Clooney, mais bon, faut pas trop en demander non plus. Ce soir, il paye le repas à son équipage pour clôturer la campagne de pêche en Polynésie. Sympa ça. Sauf qu'on apprendra par la suite que pour sept, il n'a pris que quatre repas. La générosité a quand même ses limites.

rest_jap2rest_jap1Coté repas, le spectacle est assuré par le monsieur là, avec la toque rouge et le bandeau rouge et blanc, celui qui joue avec la nourriture. Et vas-y que je jongle avec les ustensiles, avec les bols, avec les oeufs. Son grand amusement est de les lancer (les oeufs) en l'air et de les réceptionner dans le creux de sa toque. Sans la quitter, bien sûr. Et parfois il y a des ratés, comme lorsqu'il s'absente brusquement cinq minutes. Une envie pressante? Non, un oeuf qui s'est écrasé à l'atterrissage.
Pour moi, pas de bol, je suis repérée dès son entrée en scène : je suis la seule à ne pas avoir commandé du riz à l'ail. Et bien il va faire tant et si bien que c'est moi qui vais céder (et avec le sourire, s'il vous plaît) : ce sera riz à l'ail pour tout le monde. Délicieux d'ailleurs son riz à l'ail. Mais j'ai quand même bouffé de l'ail toute la nuit.

Après un petit tour dans les jardins du Sofitel pour voir la piscine et le faux lagon, nous prenons le chemin du retour. Personnellement, je dors littéralement debout, et c'est en zombie que je rejoins mon nid à ressorts pour tomber comme une masse dans les bras de Morphée. Même que j'ai dû lui faire mal...

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Bon, je n'aurai qu'un mot à dire ! un cocktail sans alcool, sacrilège !!! ;-)
M
Merci pour la dédicace! LOL<br /> Dis donc je savais pas pour le rétro!! heureusement que tu connais tes classiques "people"! ;) je crois bien que c'est là qu'on a pris notre premier petit déj, mais faut que je vérifie!<br /> Ahh le coup de barre de 18h... que de souvenirs! LOL
M
Les 2 mon capitaine !<br /> J'avais un petit journal de bord qui m'a permis de ne pas oublier les détails, mais dans l'ensemble, je me souviens encore bien de tout ce qui s'est passé.<br /> Marion
S
Bravo pour la qualité de la visite. Tu as une super mémoire, ou telle les écrivains-voyageurs, tu as ton carnet de notes?
Publicité